samedi 21 février 2009


"Il y a ce que la vie vous offre et il y a ce que vous en faites..."

Trouver la paix intérieure... pour avoir la paix dans le monde.

Tout conflit, de quelque nature qu'il soit, naît du fait que nous voulons quelque chose que nous n'avons pas, ou que nous voulons quelque chose que quelqu'un d'autre a ou veut. Cela finit par pousser quelqu'un à faire quelque chose qu'il ne souhaite pas vraiment ou à faire quelque chose que quelqu'un d'autre ne veut pas qu'il fasse. Ainsi nait le conflit entre l'ego et le Moi ; entre une personne et une autre ; voire entre un pays et un autre.Voilà pourquoi nous devons travailler à trouver la paix intérieure. La paix intérieure mène a une absence de besoin, et une absence de besoin mène à la liberté. Tant que nous vivrons avec des besoins (matériels ou psychologiques), tant que nous vivrons tournés vers l'extérieur, que nous penserons que notre bien être vient de ce que nous possédons ou pouvons posséder physiquement, nous resterons pris au piège. Les plus démunis penseront que leur malheur est lié au manque matériel et chercheront à avoir ce que les autres possèdent ; et les moins démunis continueront de protéger leurs biens car ils refuseront de lâcher ne serait ce qu'un minimum ce qu'ils possèdent. Nous vivrons continuellement dans le refus du partage.Lorsque nous commençons un chemin spirituel, nous apprenons progressivement à nous détacher du monde extérieur pour regarder notre "monde intérieur". Nous y voyons tous les conflits, toutes les batailles que nous devons mener et toutes les peurs que nous devons dépasser pour trouver la paix (Nos peurs étant essentiellement le reflet des peurs du Monde !). Plus nous avançons sur le chemin et plus nous nous libérons de nos besoins. Par exemple, nous constatons que nous n'avons plus besoin de nous mettre en colère car nous n'avons plus rien contre quoi nous révolter. Nous ne nous mettons plus en colère contre quelqu'un qui ne fait pas ce que nous voudrions qu'il fasse parce que nous n'avons plus besoin qu'il fasse quelque chose pour que nous soyons heureux, nous n'avons pas besoin qu'il soit gentil comme nous n'avons pas besoin qu'il nous aime car nous savons que notre bonheur ne dépend plus de l'autre mais de nous-même. Nous nous aimons et nous aimons l'autre tel qu'il est, nous vivons sans jugement, sans attente et donc sans souffrance.

De même que nous n'avons plus besoin d'avoir peur car nous avons appris à avoir confiance dans la vie et nous abandonnons la peur de ne pas avoir quelque chose, la peur de perdre quelque chose ou même la peur de ne pas être heureux si nous n'avons pas telle chose. Nous vivons davantage dans l'Amour et le partage. Tel est le but de la spiritualité.Bien évidemment c'est un long chemin qui demande beaucoup de volonté, de lucidité, de courage, de persévérance et de patience. C'est un chemin vers Soi. Quelque part c'est comme si la paix mondiale était une chose personnelle. Nous découvrons que la paix n'est pas dans le changement de circonstances mais uniquement dans le changement de conscience. A ce moment nous savons que notre état d'esprit ne dépend plus de personnes, de lieux, d'endroits, de circonstances... mais qu'il dépend seulement de notre volonté à découvrir Qui Nous Sommes et Ce Que Nous désirons Etre pour évoluer. La joie de vivre est l'élixir de vie et quand vous trouvez la paix le Monde s'apaise.
L'Ysa

Rédigé le 08/02/2009 à 19:39 dans Eveil

2 commentaires:

  1. Belle philosophie remplie de sagesse!
    A prendre en exemple.
    xxx
    Miss

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  2. Tel que promis, Mon Très élaboré Finger. J'avais vu trop gros pour les quelques lignes disponibles!

    J'étais tranquille et impavide
    On me disait aussi blagueur
    Ma compagne appelée langueur
    Me fit laisser ces lignes vides

    L'une s'aperçut avec horreur
    Que j'avais sur ce roupillé
    Et alors de me Houspiller
    Monsieur! Vite! à votre Finger!

    Je refusai de prime abord
    De perdre mon temps si précieux
    Quitte à passer pour paresseux
    J'attendis... Je fis le mort

    On me fit alors bien comprendre
    Par quel trou je devais filer
    Et qu'on allait sûrement me pendre
    Si je tentais d'me défiler

    D'arguments forts en coups d'estoc
    Je finis par tailler mes mines
    Dirigé par Carameloc
    Bien secondée par Picochine

    Digi assise dans un coin
    Avec Movar la Scrabulette
    Se faisant toutes deux discrètes
    Préférant ne s'en mêler point

    Allez! Allez! Monsieur Therrien
    Cessez donc d'ainsi nous aigrir
    Soyez plus prompt à nous écrire
    N'importe quoi sera mieux que rien!

    Et j'ai pondu ces quelques lignes
    Pour ces quatre petites malignes
    Espérant qu'un jour dans leurs coeurs
    Je serai sacré Scrabuleur.

    L'indien

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